Comment faire céder le « cédant »
Hier un nouveau client me disait qu’il voulait augmenter les sessions de coaching parce qu’il avait hâte que le processus de relève finisse. Pourtant la semaine passée, le repreneur faisait remarquer qu’il s’accrochait. Cette situation est classique et il est relativement facile de modifier le contexte, il suffit de changer les perceptions en plaçant chacun dans une posture mieux adaptée à la réalité « cédant vs repreneur »
Changer le vocabulaire :
Céder c’est aliéner, abandonner, renoncer, partir, reculer. Les entrepreneurs sont allergiques à ce vocabulaire, ils sont plutôt sensibles aux expressions associées à des concepts d’avancement de gagnant, de responsabilité. Ils se conçoivent comme irremplaçables, presqu’immortels et ont beaucoup de difficultés à imaginer l’entreprise sans eux.
Dixit Coaching a éliminé l’expression « cédant » pour la remplacer par celle de « fondateur ». Le fondateur sera toujours le fondateur, même 20 ans après sa mort, il a été et restera le créateur, il est irremplaçable et immortel tant que l’entreprise existera. Pour rester « le fondateur », l’entreprise devra continuer à se développer. Par conséquent l’entrepreneur devra concevoir une stratégie de pérennité, il devra choisir et mettre en place l’équipe qui poursuivra son œuvre. Voilà une mission capable de plaire à un entrepreneur.
La posture de « fondateur » :
Lorsqu’un entrepreneur arrive à visualiser son entreprise dans 20 ans, il est conscient qu’il ne la dirigera plus, il constate le besoin de trouver l’équipe capable de réaliser la suite de son rêve, il cherchera un ou des successeurs de haut talent, préparera une stratégie de transfert graduel de la propriété, de la gestion, du pouvoir et du savoir. Toutes ces tâches sont associées à des notions positives de croissance, de développement, de succès et de durabilité.
Cette démarche l’amènera graduellement à se détacher des opérations et à penser à long terme. Il ne vivra pas de « deuil », ne prendra pas sa retraite, il deviendra le « président du conseil » avec tous les honneurs, même s’il ne conserve qu’une faible proportion des actions. Cette posture est fort agréable : pas beaucoup de travail, peu de responsabilités, il est encore utile et il reçoit encore des dividendes. C’est encore son entreprise, il garde une identité, il est le « Fondateur »
La posture du repreneur :
Dans la mesure où le fondateur assume son rôle et y prend gout, il se détachera des opérations, laissant ainsi au repreneur plus de latitude pour gérer l’entreprise, démontrer ses compétences et graduellement acquérir plus de pouvoir, plus de savoir et une part de plus en plus grande de la propriété. Dans ce contexte, le repreneur devra faire preuve de patience, ne pas précipiter les choses, valoriser le rôle du « président du conseil » profiter de son savoir, de son expérience, de son argent, de ses conseils et de ses relations.
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